27/03/2008

Figra : en prendre plein les yeux

Une fois n'est pas coutume, Un Oeil s'éloigne de la métropole Lilloise pour s'égarer sur la côte, au Touquet.
L'occasion de se laisser éblouir par un festival à la programmation exceptionnelle: le Figra (Festival international du documentaire de société et du reportage d'actualité).
Si vous avez un peu de curiosité et deux jours de congé, il est encore temps d'en profiter.
Et pour jeter un oeil distrait sur le festival, rendez-vous sur son blog.

25/03/2008

Carnaval de Wazemmes

Le 15 et 16 mars, Wazemmes faisait son carnaval.
Sous forme d' "After" pour les nostalgiques des chahuts dunkerquois, les géants en plus.



Cliquez ici pour voir le diaporama en plein écran

crédits photos: Joseph Chun Bancaud, a.goffard (Flickr)

20/03/2008

One-man schotte

William Schotte est en concert ce soir à l'Antre-2.

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William Schotte, c'est un musicien étonnant, à l'univers drôle et poétique.
Pour l'écouter, c'est ici. Ou ce soir, à 20 h.

Infos pratiques:
L'Antre-2
1 bis rue Georges Lefèvre
59000 Lille

12/03/2008

Lagarfeld, photographe vedette des Transphotographiques

a6ab551a2ec0cbb609272a85ecd3a835.jpg« Mode et Photographie » : c’est le thème choisi par les Transphotographiques cette année.

Pour sa septième édition, le festival surfe sur un thème en vogue dans la métropole, notamment depuis l’inauguration en 2007 du faubourg des modes à Lille-Sud. Mais les « Trans » s’offrent surtout un parrain de luxe : le créateur de mode Karl Lagarfeld.

«On fait venir la plus grande icône, annonce Olivier Spillebout, directeur du festival, et on reste fidèle à la politique du festival, qui est de faire venir de grands photographes.»

Un grand photographe, Karl Lagarfeld ?

«On le sait moins, témoigne Olivier Spillebout, mais Karl Lagerfeld est passionné de photo. Il photographie tout et pas seulement en rapport avec la mode. Beaucoup de choses m’ont surpris»

Parmi ces surprises, des travaux sur Versailles ou sur Paris la nuit, qui seront présentés au Tri Postal. C’est l’exposition phare du festival, qui sera inaugurée en présence du créateur.

Loin des sunlights, d’autres belles expos seront présentées : à l’Hospice Comtesse, autour de la dentelle de Calais, ou au Colisée de Roubaix, qui met à l’honneur les 80 ans de Redoute.

Transphotographiques
Du 15 mai au 29 juin, à Lille, Roubaix (La Condition publique) et Lambersart (Le Colisée).

08/03/2008

Du Goya en pâte à modeler aux Beaux-arts de Lille

Des figurines en pâte à modeler de l'Allemand Thomas Schütte aux photographies du Japonais Yasumasa Yorimura, l'oeuvre de Goya inspire les artistes contemporains.
Le musée des Beaux-arts de Lille leur rend hommage en exposant les travaux de six d'entre eux, du 25 avril au 28 juillet 2008. Ce sont "Les Caprices contemporains", une exposition présentée à côté des "Caprices" du peintre espagnol, une série d'estampes datant, elles, du 18° siècle.

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"L'idée d'associer l'Art contemporain s'est imposée par elle-même, explique Cordélia Hattori, commissaire général de l’exposition, La série des Caprices parle beaucoup aux artistes par son contenu, sa force artistique. On a voulu avoir des artistes vraiment inspirés directement de Goya, qui vont reprendre son oeuvre et la réutiliser."
Parmi eux, Rona Pondick, qui présente "Fox" et "Monkeys", des sculptures fantastiques réalisées en acier inoxydable ou Yasumasa Yorimura, qui a repris les personnages de Goya dans des photographies où il se met lui-même en scène.

Mais l'expo principale est bien "Les Caprices", une série d'estampes satiriques sur l'amour, la religion et la société.
Goya s'y révèle en critique redoutable de la société de son temps.
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« Beaucoup de Caprices vont traiter du thème de la prostitution ou des mariages mal assortis » présente Cordélia Hattori, Ils traitent aussi des charlatans, de la religion, de la sorcellerie. Goya croque des personnages, des situations qu’il a vu ou qu'il a lu, avec une grande subtilité, puisqu’il ne pouvait les attaquer directement. C'est là tout le génie de Goya."

Le musée des Beaux-arts de Lille s'était déjà penché sur l'oeuvre du peintre et graveur espagnol Francisco de Goya en 1998. En récidivant cette année, ils commémorent les 180 ans de la mort de l'artiste avec originalité.


« Les Caprices », du 25 avril au 28 juillet 2008 au Musée des Beaux-arts de Lille. Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Fermé le mardi toute la journée et le lundi matin. Entrée : 5 euros (3,50 euros tarif réduit)


crédits:
Photo 1: Ensayos, de Goya, 1799, copyright Lille, musée des Beaux-arts, photo JQuecq d'Henripret
Photo 2: Look, This Is In Fashion! (2004) - série Los Nuevos Caprichos, copyright Y Morimura - Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac